Dys-tout est une plateforme unique créée par la mission locale du Centre-Bretagne, qui couvre le sud des Côtes-d’Armor et une partie du Morbihan. Objectif : accompagner et faciliter l’insertion professionnelle des personnes souffrant de troubles Dys.
Dys-tout, la plateforme numérique créée par la mission locale du Centre-Bretagne, qui couvre le sud des Côtes-d’Armor et une partie du Morbihan, promet de faciliter l’insertion professionnelle de toutes les personnes confrontées aux troubles Dys. Mais surtout celles susceptibles de les accompagner, que ce soient des professionnels, des prescripteurs de formation ou des entreprises.
Ce site est le fruit de plusieurs années de réflexion entre une quinzaine de professionnels de la formation ou de l’orientation et de la Fédération Anapedys 22 (Association nationale des adultes et parents d’enfants Dyslexiques).
Une boîte à outils
« Nous avons réalisé que ce qui avait été expérimenté dans chaque centre de formation pouvait être utile à tous », explique Laurence Lanoë, directrice de la mission locale Centre-Bretagne (Côtes-d’Armor), organisme coordinateur de la plateforme.
Actif depuis mardi 25 janvier 2022, le site se veut « une véritable boîte à outils », regorgeant de solutions, de la plus pragmatique à la plus institutionnelle.
Dans les centres de formation et les entreprises
L’éventail de thématiques balayé sur la plateforme est très large : témoignages, diagnostics, ressources administratives… Et des bonnes pratiques. Comme celle d’un simple traçage d’une ligne jaune destinée à un ouvrier ayant des soucis de repérage dans l’atelier où il travaillait. Ces bonnes pratiques ont vocation à être transposées tout aussi bien dans un centre de formation que dans une entreprise.
Car si les personnes souffrant de troubles Dys, ne sont pas reconnues en situation de handicap, elles peuvent toutefois faire face à des difficultés pour exercer leur métier. « Si un travailleur a besoin de lire, écrire ou compter et qu’il est empêché de le faire par un trouble Dys, il peut être aidé par l’utilisation d’une calculatrice, d’un lecteur de texte ou d’un dictaphone, explique Anne Parhot, membre de l’Anapedys. C’est ce genre d’outils de compensation qui permet d’accéder au travail. »
Faire contribuer les entreprises
En outre, apprentis, salariés et stagiaires pourront aussi découvrir sur le site « ce dont ils pourraient profiter existant déjà ailleurs, et en solliciter la mise en place, précise Laurence Lanoë. Dans ce cadre, nous espérons aussi la contribution des entreprises sur le site afin de continuer à l’enrichir. »
Aménagement aux examens pour les personnes non reconnues travailleurs handicapés, intégration de procédures par les organismes de formation, développement d’un partenariat avec des professionnels de santé… autant de projets sur lesquels travaillent les initiateurs du site afin de le faire évoluer au cours de cette année.
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